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Le 12 août de chaque année, le monde célèbre la journée internationale de la jeunesse. Au cours de cette journée, plusieurs activités sont organisées pou montrer le rôle de la jeunesse dans le développement de l'humanité.

Au Burundi, cette journée est arrivée au moment où les jeunes souffrent de plusieurs problèmes dont entre autres le chômage et la pauvreté extrême de leurs familles. Le taux de chômage s'élève 65%. Les jeunes burundais soufrent actuellement du désespoir de la vie dans leur pays natal. L'émigration clandestine est l'une des preuves. Plus de 90% de jeunes rêvent d'aller chercher la vie en dehors de leur pays. Le cas Serbie est plus illustratif. Un grand nombre de fille est recruté pour aller travailler dans les pays comme en Oman, Arabie Saoudite,...Dans ces pays, ces jeunes rencontres plusieurs problèmes dont entre autres la violence basée sur le genre, la torture, l'accaparement de leurs biens, etc. 

Cette journée est aussi arrivée au moment où les cas de viol en milieux scolaire se sont de nouveaux manifestés. Ces cas de viol se sont révélés dans les provinces de Kirundo et Gitega. Le comble de malheurs est que les acteurs de ces viols sont protégés par les autorités de base. Le cas le plus récent est celui d'une jeune élève du non de Christella NDAYISHIMIYE qui a dénoncé  son directeur de l'avoir harceler sexuellement mais cet élève est finie en prison. NEW VISION FOR NEW GENERATION salue la mesure prise par le gouvernement du Burundi de la libeller mais elle demande que ce directeur soit poursuivi en justice. Un autre cas est celui d'une Sœur du nom d'Emilienne, encadreuse  au Lycée Christ Roi de Gitega qui a dénoncé les actes de violence basée sur le genre commis par le directeur de ce lycée envers certaines jeunes filles de ce lycée. Cette dernière est aussi en prison. Ce qui est étonnant comment dans un pays de droit, le dénonciateur est celui  qui subit les sanctions alors que les fautifs circulent dans la rue librement.

Cette journée arrive également au moment où les abandons scolaires se sont de nouveau élevés. Les provinces qui prennent le devant sont les provinces de Kayanza et Makamba. La pauvreté des familles est l'une des causes principales de ces  abandons. 

Cette journée arrive au moment même où un grand nombre d'enfants souffre de la malnutrition. Dans le récent rapport de World Relief Burundi, cette ONG internationale affirme qu'entre le mois d'octobre 2022 et le mois de février 2023 283 000 enfants auraient soufferts de la malnutrition chronique et que 59 000 autres auraient souffert de la mal nutrition. Ce rapport révèle que les provinces qui prennent le devant sont les provinces de Rutana et Rumonge. 

Enfin, NEW VISION FOR NEW GENERATION demande au Gouvernement du Burundi ce qui suit:

1) Fournir des efforts dans la lutte contre la pauvreté dans les familles;

2)Lutter contre le chômage dans la jeunesse en augmentant les projets qui demandent plus de main d'œuvre, en posant des actes concrets qui attirent les investisseurs étrangers et permettant le climat des affaires favorables;

3) Punir sévèrement les éducateurs qui violent leurs élèves et les autorités qui les protègent;

3) Protéger les victimes des violences basées sur le genre. 

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